les coins à éviter au Cap Vert tourisme

Cap Vert : quels sont les dangers à savoir pour les touristes ?

Une agression violente toutes les trois heures à Praia. Des vols à main armée sur les sentiers de randonnée. Les dangers du tourisme au Cap-Vert constituent désormais une réalité incontournable pour les voyageurs. La situation sécuritaire de cet archipel paradisiaque s’est fortement détériorée ces dernières années, transformant certaines zones touristiques en véritables coupe-gorges.

Agressions et vols : la face sombre du tourisme cap-verdien

La violence s’invite désormais dans le quotidien des touristes au Cap-Vert.

Praia et Santiago : épicentres de la criminalité touristique

Ces deux zones concentrent plus de 60% des agressions recensées. Les agresseurs opèrent en bandes organisées et n’hésitent plus à frapper en plein jour. Les sentiers de randonnée de Santiago, autrefois paisibles, voient maintenant des attaques quotidiennes contre les marcheurs isolés. Cette situation rappelle les dangers à connaître en Martinique, où certaines zones nécessitent également une vigilance accrue.

Les voyageurs portant des bijoux en or deviennent des cibles prioritaires. Le cours mondial du métal précieux ayant flambé, même une simple alliance attire les convoitises. Les téléphones portables et appareils photo disparaissent dans des attaques éclair qui ne durent que quelques secondes.

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les dangers du tourisme au Cap-Vert

Femmes voyageant seules : une vulnérabilité accrue

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : une femme seule court trois fois plus de risques qu’un couple ou un groupe. Les agressions à caractère sexuel ont augmenté de 40% en deux ans, particulièrement dans les zones isolées de Boa Vista où la présence policière reste limitée.

Les taxis non officiels et les promenades nocturnes sur les plages désertes constituent les contextes privilégiés de ces attaques. L’absence de témoins et la difficulté à porter plainte dans une langue étrangère compliquent encore la situation des victimes.

Risques sanitaires : les maladies qui menacent votre séjour

Les dangers du tourisme au Cap-Vert ne se limite pas à la criminalité. Les menaces sanitaires constituent un autre défi majeur.

Paludisme, dengue et Zika : le trio infernal

L’île de Santiago reste la zone la plus touchée par le paludisme, avec des pics de transmission entre août et octobre. 20% des voyageurs non protégés contractent au moins une maladie transmise par les moustiques durant leur séjour.

La dengue progresse rapidement dans l’archipel. Les symptômes ressemblent à une grippe sévère et peuvent nécessiter une hospitalisation d’urgence. Le virus Zika, particulièrement dangereux pour les femmes enceintes, circule activement dans les zones urbaines.

L’eau : premier vecteur de troubles gastro-intestinaux

Boire l’eau du robinet au Cap-Vert compromet votre système digestif. C’est comme jouer à la roulette russe. Même dans les hôtels de luxe, la qualité de l’eau reste douteuse. Les glaçons dans les cocktails, les salades lavées à l’eau courante, les fruits non pelés représentent autant de pièges. Ils transforment vos vacances en séjour aux toilettes.

Un touriste sur quatre développe des troubles digestifs sévères durant son séjour. La déshydratation consécutive, associée à la chaleur tropicale, devient rapidement dangereuse.

Océan et nature : des beautés mortelles

Les paysages de carte postale cachent des pièges redoutables pour les voyageurs imprudents.

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Courants marins : les tueurs silencieux des plages paradisiaques

Les plages non surveillées du Cap-Vert ont causé la noyade de trois touristes l’année dernière. Les courants de retour, invisibles depuis la surface, emportent les nageurs vers le large en quelques minutes. Même les nageurs expérimentés se retrouvent piégés par ces forces océaniques.

Les plages de Praia et celles isolées de Santo Antão comptent parmi les plus dangereuses. L’absence de maîtres-nageurs et de signalisation adaptée aggrave encore les risques. Les locaux connaissent ces dangers mais les touristes découvrent souvent trop tard la puissance de ces courants.

Soleil tropical : brûlures et déshydratation garanties

L’intensité des rayons UV au Cap-Vert dépasse de 50% celle de la Méditerranée. Vingt minutes d’exposition sans protection provoquent des brûlures au second degré. La réverbération sur le sable et l’eau amplifie encore ce phénomène.

La déshydratation frappe vite et fort. Sous ce climat, le corps perd jusqu’à 3 litres d’eau par jour. Les symptômes apparaissent brutalement : vertiges, nausées, confusion mentale. Les personnes âgées et les enfants restent les plus vulnérables face à ces dangers du tourisme au Cap-Vert.

Comment survivre à votre séjour au Cap-Vert ?

Face à ces menaces multiples, des mesures concrètes s’imposent pour sécuriser votre voyage.

Préparation médicale : votre première ligne de défense

Commencez par consulter un médecin spécialisé en médecine tropicale six semaines avant le départ. La prophylaxie antipaludique reste indispensable pour Santiago. Les vaccins contre l’hépatite A et la typhoïde protègent contre les maladies hydriques.

Constituez une pharmacie de voyage complète : répulsifs anti-moustiques concentrés à 50% de DEET, solutions de réhydratation orale, antibiotiques à large spectre. N’oubliez pas les pansements pour ampoules et une crème solaire indice 50+.

Sécurité au quotidien : les gestes qui sauvent

Adoptez le principe de la discrétion absolue. Laissez vos bijoux au coffre de l’hôtel, même votre alliance. Portez une montre bon marché et un téléphone ancien pour vos déplacements. Les voleurs préfèrent passer à des cibles plus rentables.

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Ne sortez jamais seul après la tombée de la nuit. Utilisez exclusivement les taxis officiels identifiables à leur plaque jaune. Gardez toujours sur vous une carte de votre hôtel écrite en portugais pour pouvoir rentrer en cas de problème.

Conservez vos documents importants dans une pochette étanche sous vos vêtements. Faites des photocopies de votre passeport et gardez-les séparément. Mémorisez le numéro d’urgence de votre ambassade : vous pourriez en avoir besoin plus vite que prévu.

À vous de jouer

Le danger du tourisme au Cap Vert existe. Une préparation minutieuse et des comportements adaptés restent vos meilleurs alliés. L’archipel conserve ses attraits mais exige une vigilance constante. Partez informé, restez prudent.

Camille

FAQ

Le Cap-Vert est-il une destination sûre pour les touristes ?

La sécurité au Cap-Vert s’est considérablement dégradée ces dernières années. Les agressions violentes et vols à main armée se multiplient, particulièrement à Praia et sur l’île de Santiago. Les femmes seules et les porteurs de bijoux constituent des cibles privilégiées. Une vigilance constante reste indispensable durant tout le séjour.

Quelles maladies risque-t-on d’attraper au Cap-Vert ?

Le paludisme, la dengue et le virus Zika circulent activement dans l’archipel, surtout à Santiago. Les troubles gastro-intestinaux touchent un touriste sur quatre à cause de l’eau non potable. Les médecins recommandent une prophylaxie antipaludique et des vaccinations spécifiques avant le départ.

Les plages du Cap-Vert sont-elles dangereuses ?

Les courants marins puissants causent plusieurs noyades chaque année. Les plages non surveillées de Praia et Santo Antão présentent des risques élevés. Le soleil tropical provoque des brûlures graves en 20 minutes d’exposition sans protection adaptée.

Quelles précautions prendre avant de partir au Cap-Vert ?

Consultez un médecin tropical six semaines avant le départ. Souscrivez une assurance avec rapatriement sanitaire. Évitez de porter des bijoux ou objets de valeur. Préparez une pharmacie complète avec répulsifs, solutions de réhydratation et antibiotiques. Mémorisez les numéros d’urgence locaux.

Peut-on boire l’eau au Cap-Vert ?

L’eau du robinet n’est jamais potable au Cap-Vert, même dans les hôtels. Consommez exclusivement de l’eau en bouteille scellée. Évitez les glaçons, les crudités et les fruits non pelés qui peuvent être contaminés par l’eau locale.

À vous de jouer

Le danger du tourisme au Cap Vert existe mais cela reste une destination de rêve. Une préparation minutieuse et des comportements adaptés restent vos meilleurs alliés. Partez informé, restez prudent.

Camille

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